Architecture impudique
Réflexion sur la conscience des objets
Pour ces séries, architexture impudique et architecture impudique, je me suis demandé ce que pourraient ressentir des objets comme des bâtiments s’ils avaient une forme de conscience.
ça se situe entre l’imaginaire et le réel, juste à la frontière.
C’est un peu comme un trip à la sauge devins, aucune apologie là hein, surement pas, juste une comparaison, se retrouver enfermé dans la peau d’un objet et ne plus pouvoir sortir, et 5mn qui paraissent des heures…
On a le choix entre la claustrophobie ou le lâcher prise dans une sorte de patience avec l’espoir que les choses finiront par bouger, par changer.
Alors ce morceau de pierre, ou cet amas de béton de tole et de verre, s’ils formaient un organisme vivant et complexe.
Ils sont là, érigés vers le ciel avec peut être cette envie de se coucher pour enfin se reposer, ou d’aller toucher le bâtiment d’à côté, celui qui lui fait de l’oeil depuis plus d’une cinquantaine d’années, ou alors de monter encore plus haut, de se redresser encore et encore pour lâcher cette éjaculation qui ne viendra jamais.
Non en fait il doit être bien plus sage que ça!
enfin qui sait ?
J’ai la porte arrière droite qui claque et la fenêtre avant gauche qui démange
Difficile de réfléchir autrement qu’anthropomorphiquement.
Soleil, pluie, vent, neige, grêle, poussière, pollens, vous êtes ce qui m’est de plus cher.
Je me réjouis de chaque instant, de chaque nouveau jour et du spectacle que m’offre la vie autour de moi, je me réjouis mais je reste impassible,c’est mon rôle de vous accueillir, d’être là pour vous.
Et quand je ne serais plus qu’une ruine, je me réjouirais d’accueillir aussi vos tags et vos pisses car mon rôle est juste de vous servir.
Et quand c’est vous qui ne serez plus là, je me réjouirais de continuer à être parcouru par les insectes et que des végétaux m’envahissent.
Jusqu’à ce qu’un jour, aussi lointain soit t’il, comme vous je retournerais à la poussière pour à nouveau nourrir la terre, cet amas de poussière d’étoiles perdue dans un tout petit coin de l’univers.
Réflexion sur la conscience des objets
Pour ces séries, architexture impudique et architecture impudique, je me suis demandé ce que pourraient ressentir des objets comme des bâtiments s’ils avaient une forme de conscience.
ça se situe entre l’imaginaire et le réel, juste à la frontière.
C’est un peu comme un trip à la sauge devins, aucune apologie là hein, surement pas, juste une comparaison, se retrouver enfermé dans la peau d’un objet et ne plus pouvoir sortir, et 5mn qui paraissent des heures…
On a le choix entre la claustrophobie ou le lâcher prise dans une sorte de patience avec l’espoir que les choses finiront par bouger, par changer.
Alors ce morceau de pierre, ou cet amas de béton de tole et de verre, s’ils formaient un organisme vivant et complexe.
Ils sont là, érigés vers le ciel avec peut être cette envie de se coucher pour enfin se reposer, ou d’aller toucher le bâtiment d’à côté, celui qui lui fait de l’oeil depuis plus d’une cinquantaine d’années, ou alors de monter encore plus haut, de se redresser encore et encore pour lâcher cette éjaculation qui ne viendra jamais.
Non en fait il doit être bien plus sage que ça!
enfin qui sait ?
J’ai la porte arrière droite qui claque et la fenêtre avant gauche qui démange
Difficile de réfléchir autrement qu’anthropomorphiquement.
Soleil, pluie, vent, neige, grêle, poussière, pollens, vous êtes ce qui m’est de plus cher.
Je me réjouis de chaque instant, de chaque nouveau jour et du spectacle que m’offre la vie autour de moi, je me réjouis mais je reste impassible,c’est mon rôle de vous accueillir, d’être là pour vous.
Et quand je ne serais plus qu’une ruine, je me réjouirais d’accueillir aussi vos tags et vos pisses car mon rôle est juste de vous servir.
Et quand c’est vous qui ne serez plus là, je me réjouirais de continuer à être parcouru par les insectes et que des végétaux m’envahissent.
Jusqu’à ce qu’un jour, aussi lointain soit t’il, comme vous je retournerais à la poussière pour à nouveau nourrir la terre, cet amas de poussière d’étoiles perdue dans un tout petit coin de l’univers.
Réflexion sur la conscience des objets
Pour ces séries, architexture impudique et architecture impudique, je me suis demandé ce que pourraient ressentir des objets comme des bâtiments s’ils avaient une forme de conscience.
ça se situe entre l’imaginaire et le réel, juste à la frontière.
C’est un peu comme un trip à la sauge devins, aucune apologie là hein, surement pas, juste une comparaison, se retrouver enfermé dans la peau d’un objet et ne plus pouvoir sortir, et 5mn qui paraissent des heures…
On a le choix entre la claustrophobie ou le lâcher prise dans une sorte de patience avec l’espoir que les choses finiront par bouger, par changer.
Alors ce morceau de pierre, ou cet amas de béton de tole et de verre, s’ils formaient un organisme vivant et complexe.
Ils sont là, érigés vers le ciel avec peut être cette envie de se coucher pour enfin se reposer, ou d’aller toucher le bâtiment d’à côté, celui qui lui fait de l’oeil depuis plus d’une cinquantaine d’années, ou alors de monter encore plus haut, de se redresser encore et encore pour lâcher cette éjaculation qui ne viendra jamais.
Non en fait il doit être bien plus sage que ça!
enfin qui sait ?
J’ai la porte arrière droite qui claque et la fenêtre avant gauche qui démange
Difficile de réfléchir autrement qu’anthropomorphiquement.
Soleil, pluie, vent, neige, grêle, poussière, pollens, vous êtes ce qui m’est de plus cher.
Je me réjouis de chaque instant, de chaque nouveau jour et du spectacle que m’offre la vie autour de moi, je me réjouis mais je reste impassible,c’est mon rôle de vous accueillir, d’être là pour vous.
Et quand je ne serais plus qu’une ruine, je me réjouirais d’accueillir aussi vos tags et vos pisses car mon rôle est juste de vous servir.
Et quand c’est vous qui ne serez plus là, je me réjouirais de continuer à être parcouru par les insectes et que des végétaux m’envahissent.
Jusqu’à ce qu’un jour, aussi lointain soit t’il, comme vous je retournerais à la poussière pour à nouveau nourrir la terre, cet amas de poussière d’étoiles perdue dans un tout petit coin de l’univers.
Grès noir finement chamotté
19.5 x 11.5 x 9 environ