Prendre le temps de voir et de sentir, chaque reflet, chaque aspérité, chaque nuance, que l'instant soit baigné par cette magie du présent, de la présence.
Je sens, je vibre, ou pas, je ne cherche pas, juste j’accepte ce que me propose l’expérience.
Je laisse les éléments me parler, dans leur propre langage,
et je sens poindre une dialectique, quelque chose qui passe par les sensations, quelque chose qui se situe dans l’inconscient et que je ne peux changer en mots, quelque chose d’encore plus flou que d’interpréter des rêves, quelque chose qui me prendra peut être plus d’une vie à décrypter, alors j’écarquille mes sens, je m’en imprègne dès que je peux pour accumuler ces données impalpables qui un jour peut être pourront être consignées quelque part
Et en attendant, je prends le temps de voir et de sentir, chaque reflet, chaque aspérité, que l’instant soit baigné par cette magie du présent, de la présence.
Sentir, vibrer, ou pas, ne rien chercher, ne rien attendre, juste accepter l’expérience.
“Mes inspirations sont l’esprit du wabi-sabi, l’énergie de la musique libre, le design graphique nordique et japonais, la psychologie des profondeurs et son processus d’individuation, le bruit du vent faisant tinter les cordes contre les mats des optimistes posés sur la plage au milieu de la nuit, la pluie battant ses rythmes sur les différentes surfaces d’un lieu.
L’observation rendue possible par la pratique de la méditation et qui m’ouvre les portes de l’indicible, de l’impalpable.
Souvent minimalistes mes œuvres sont faites d’abstraction, de primitivité et de naïveté, toujours, à l’image des pendules ou des calices, chargés de quelque chose nous reliant à cette énergie primordiale, au divin.
Mon travail peut se percevoir comme une dialectique de l’inconscient.
« Une œuvre est le témoin de ce qui parfois ne peut s’expliquer par de simples mots. »
Enfant et adolescent Florian, déjà attiré par l’élément, allait chercher la terre du jardin pour en faire de petites statuettes.
Ça n’est qu’une vingtaine d’années plus tard que Florian se décide à se former plus concrètement.
Il fait ses premières armes auprès du maître potier-céramiste Pierre Breillat lui-même formé au Japon dans la plus pure tradition.
Il suit ensuite le cursus de l’école Arts et Techniques Céramique avec pour professeurs les artistes Grégoire Scalabre et Christophe Bonnard et le designer Rémi Fontaine.
Dans la foulée Florian loue l’atelier de Gregoire afin d’en sortir une petite production, et ne sachant pas où exposer et vendre, il poses ces céramiques à Beaubourg, juste à côté de l’atelier Brancusi.
Il fait là la rencontre de Lucy Narac qui le connecte avec l’équiper d’Agnès b. ce qui lui permet d’exposer pour une saison des fêtes dans l’une de ses boutiques.
Depuis Florian ne cesse de chercher à donner un sens poétique à son œuvre , conscient que l’inspiration vient de bien plus haut, il se met au service de son art.